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Publié le Samedi 2 Février 2019
Entrepreneuses, artistes, activistes, elles ont lancé leur eshop féministe pour notre plus grand plaisir (mais au grand dam de notre portefeuille). Alors, quels sont leurs secrets pour allier sororité et rentabilité ? On vous livre quelques clés pour pouvoir les imiter.
Ces sept féministes se sont lancées dans l’aventure de l’entreprenariat. Leur objectif ? Créer un crew de créatrices puissantes, soutenir une association ou secouer les consciences grâce à leur business. Tour d’horizon de la crème des #GirlBoss made in France.
Conseil #1 : "Tissez un réseau féminin de qualité" par Natacha Bastiat-Jarosz, 27 ans, et Marta Szmyd, 34 ans, fondatrices de l'eshop "Daughters of Witches"
Savoir s’entourer est primordial pour se lancer. Qu’il s’agisse de s’inspirer, de demander conseil ou de dénicher de supers associées capables de faire l’impossible : un crew féministe est toujours la solution.
Le secret d’un business féministe qui roule, selon elles ? La sororité. "N’hésitez pas à entrer en contact avec d’autres femmes qui comme vous sont créatives et innovantes. Vous pouvez toutes vous aider à grandir." Même remède contre les doutes, qui peuvent très vite surgir lorsque l’on allie convictions politiques et aspect entrepreneurial. "Ce sont deux mondes qui sont très différents et pas toujours compatibles. En cas de doute, demandez conseil à votre communauté féministe". Let’s go, witches !
Conseil #2 : "Persévérez", par Alexa Waxmann et Lisa Douët, 31 ans, fondatrices de la marque de lingerie Dessù Studio
En tant que femme, vous rencontrerez plus de difficultés que vos collègues masculins. Ajoutez à cela les péripéties administratives, vos craintes, et vous passerez forcément par une phase de remise en question de votre projet. C’est tout à fait normal. Alexa et Lisa savent ce qu’elles veulent. Et vous pouvez apprendre à faire de même. Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques : “Il faut oser frapper aux portes, même celles qui paraissent inaccessibles, après tout, on n'a rien à perdre.” Ne laissez pas les obstacles polluer vos accomplissements. “Il faut croire en son projet très fort et faire preuve de persévérance, si vous ne croyez pas en vous alors qui le pourra ?”
Conseil #3 : "Restez curieuse" par Léa Ridenour, 27 ans, créatrice de la marque Made Au Gold
Le risque d’une telle aventure ? Oublier son message en chemin. Surtout, soyez incollable sur ce qu’il se passe dans les sphères féministes, et gardez les yeux (et les oreilles) grands ouverts.
L'objectif de Léa ? Soutenir les femmes, toujours. “À travers Made Au Gold , j’ai voulu créer une plateforme pour les femmes engagées voulant se sentir moins seules, tout en leur offrant des produits leur permettant de s'exprimer.” Pour relever un tel défi, pas de secret : “Restez informées et soyez inclusives dans votre vision du féminisme !” On n’aurait pas dit mieux.
Conseil #4 : "Croyez au slow entreprenariat" par Kathia Saul, 32 ans et Lucie Rémy, 29 ans, fondatrices de Rouge Fragile
Bosser, c’est bien, mais n’oubliez pas de vivre. Sachez savourer vos accomplissements et prenez le temps de prendre soin de vous. Le mantra de Kathia et Lucie ? “Haut les cœurs, bats les couilles”. Le business, ça use. Pour éviter de rouiller ou d’exploser en plein vol, les filles de Rouge Fragile savent s’écouter : “Nous prenons notre temps. A notre rythme, on essaie des choses, on fait tout nous-même, si ça fonctionne c’est cool, et si ça ne fonctionne pas, ce n’est pas grave, on aura testé”. Faites-vous confiance et suivez votre instinct #youcandoit.