Forme&minceur
Etude : l'alcool augmenterait le risque de syndrome prémenstruel par Laura Carreno-Müller
PLUS LUS
Amour : celui qui dort du côté droit du lit est le plus chiant du couple

Comment (vraiment) savoir si vous avez mauvaise haleine ?

Routine beauté : voici pourquoi il ne faut pas nettoyer son visage sous la douche

"Gossip Girl" : tout ce qu’on sait déjà du reboot de la série

Temps de lecture
4 minutes
Publié le Mercredi 25 Avril 2018
Une étude publiée le 24 avril 2018 révèle que la consommation d'alcool augmenterait le risque de développer un syndrome prémenstruel de 45%. En Europe, deux cas sur 10 y seraient même directement liés...
Timing parfait : dans la foulée des beaux jours et donc, des soirées arrosées entre potes, une nouvelle étude sur les femmes et l'alcool vient de tomber. Publiée dans le British Medical Journal le 16 avril 2018 et menée sur 47 000 participantes de huit pays différents, elle révèle une corrélation entre alcool et syndrome prémenstruel. Pour celles qui n’ont jamais eu l’occasion de faire sa connaissance, le SPM est un ensemble de troubles survenant une semaine, ou quelques jours, avant l’arrivée des règles. S'il ne s'agit pas d'une maladie, il reste une corvée pour 80% des Françaises : ballonnements, fatigue, maux de tête, troubles de l’appétit, chutes de tension ou encore colère et sentiments de tristesse, les symptômes sont nombreux (on vous conseille d’ailleurs cet article pour en savoir plus).
via GIPHY
Le rapport avec la consommation d'alcool ? Selon l’étude, elle augmenterait le risque de SPM de 45% chez les femmes qui boivent occasionnellement. Et mauvaise nouvelle pour les piliers de bar, chez qui le risque atteint 79%. "On estime que 11% des cas de SPM dans le monde sont liés à la consommation d’alcool et 21% le sont en Europe", expliquent les chercheurs, qui encouragent vivement les femmes à y aller mollo sur la bouteille. Une habitude qui "empêcherait un cas de syndrome prémenstruel sur 12 en Europe". Lors de leur enquête, les scientifiques ont toutefois pris la peine de noter que certaines femmes augmentent leur conso, notamment de vin rouge, pour calmer leurs crampes abdominales – un effort louable, la prévention des dangers de l'alcool étant trop souvent culpabilisante envers les femmes.
Cette nouvelle étude donne en tout cas à réfléchir sur notre consommation. Mi-avril déjà, une enquête du journal britannique The Lancet révélait que boire plus de cinq verres par semaine réduirait l’espérance de vie, augmentant les risques d’AVC et même d’insuffisance cardiaque... #BalanceTonProsecco